- comparoir
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• de comparant• XIIIe; lat. comparere → comparaître♦ Vx Comparaître en justice. Les témoins « que la justice mande ainsi à comparoir » (Balzac).⇒COMPAROIR, verbe intrans.DR., vx. Comparaître. (Cf. acquitté ex. 2, ajourner ex. 1).Rem. N'est employé qu'à l'inf. et au part. prés. comparant.Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. XIIIe s. (Cout. d'Artois, 98 — Tardif — ds QUEM.), considéré dep. Ac. 1718 comme d'emploi limité à certains syntagmes juridiques; ,,ne s'emploie qu'à l'infinitif`` d'apr. BESCH. 1845. Empr. au lat. médiév. jur. comparere, ca 1188 ds LATHAM (class. « se montrer, apparaître ») avec désinence d'apr. l'a. fr. paroir issu de parere « apparaître ». Fréq. abs. littér. :10. Bbg. RITTER (F.). Les Quatre dict. fr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 376.
comparoir [kɔ̃paʀwaʀ] v. intr. (usité seulement à l'inf. et au p. prés.; → Comparant).ÉTYM. XIIIe; lat. jurid. comparere. → Comparaître.❖1 Et le juge signa deux de ces citations formidables qui troublent tout le monde, même les plus innocents témoins que la justice mande ainsi à comparoir sous des peines graves, faute d'obéir.Balzac, Splendeurs et Misères des courtisanes, Pl., t. V, p. 950.2 Le 30 mars (…) je reçois une citation à comparoir comme prévenu d'une tentative de meurtre pour un coup de chapeau ! Comment trouvez-vous ça ?E. Labiche, Un monsieur qui prend la mouche, 4.❖DÉR. Comparant.
Encyclopédie Universelle. 2012.